Ange et démon ! L’affrontement ! [Pv Itaku Shinko Philos.]

J'étais crispé, prêt à intervenir. Mes poings, douloureusements serrés, étaient le seul lien qui me tenaient encore à la réalité. Car dans ma tête, ce n'était plus Sadek contre Itaku. C'était Dark contre Alia. Et moi, impuissant, qui assistais aux premières loges à son massacre.

Je secouai la tête, guettant la réaction d'Itaku, pour savoir si j'allais intervenir ou non.

" T'en fais trop " pensa-t-il.
" Ta gueule !" lui renvoyai-je.

Les coups s'enchaînait trop vite.
M*erde...mon poignet et aller trop loin...bien sur Sadek en à profiter. Il m'as tordu le poignet me forçant à lâcher mon katana.

NON, NON, NON......

Son genou m'atteignit au plexus....je me retenais de hurler...tant de douleur que de rage. J'avais le souffle coupée.

Je levais les yeux sur Philos debout dans les gradins, le regard triste et inquiet. Un regard de torturé.

« Se n’est pas contre toi... Je ne sais pas pourquoi je fais sa mais... Je le fait... »

[size=12]"Je......je m'en fou...tu le fait.....je ne peux pas......"

Ma respiration était haletante, j'avais du mal à parler.....ma voix était à peine plus forte qu'un chuchotis. Respirant un grand cou, ce qui me fit énormément souffrir, je dis plus fort...à la limite du hurlement.

"Je ne...Je ne peux pas PERDRE!!!!"

Je me relevais, puissant ma force dans le regard torturé de Philos. Je regardais mon katana au sol derrière Sadek, il fallait que je le récupérer. J'enflammais mes bras et priais des dieux inconnus de tenir jusqu'a anéantir Sadek.....Pour Philos!!!!
Je DOIS tenir. Je veux réussir à protéger les êtres chers à mon coeur. Donner moi la force d'y arriver cette fois ci.

Les traits serrés comme jamais, je respirais à peine. A prèsent plus rien ne comptait pour moi, mes valeurs d'autrefois n'étaient plus, tout ce que je voyais était violence. Malgré tout je pensais le comprendre un peu. ... Jusqu'à ce qu'il enfonce la lame d'Itaku dans le corps de celle-ci. Je me figeai. C'était donc ça, tuer. Pourquoi n'avait-il pas l'air dégoûté de son acte ? Pourquoi personne n'allait aider Itaku ? Pourquoi... se dirigeait-il vers Philos, plus loin dans les gradins ...? J'avais un très mauvais présentiment. Je ne bougeais pas. Je fermais les yeux en me concentrant sur autre chose. Si Sadek fait quelque chose, c'est que ça doit être ainsi. Oui... j'ai confiance en lui. Je l'aime.

- L'important est que tu sois heureux... dis-je dans un murmure que je fis emporter par le vent en usant de mon pouvoir.

Je me sentais bouilloner. Hors de question de laisser une autre se faire tuer sous mes yeux ! Lorsqu'il planta le katana dans sa chair, je serrai les poings sur la rambarde devant moi. Il n'avait pas touché une zone vitale, je le savais en temps que médecin, mais elle devait horriblement souffrir.
Je n'attendis pas plus longtemps, et sautai dans l'érène, m'interposant entre Sadek et itaku, prenant le poignet de ce premier. Je lui tordis sèchement pour lui faire lâcher prise, puis le fis reculer.

- Tu n'avais pas à faire ça ... lui dis-je.

Je m'approchai d'Itaku, posant une main sur son front, l'autre tenant fermement la manche du Katana.

- Tu risques d'avoir mal, je suis désolé.

Je retirai la lame rapidement, et m'activai à restaurer ses tissus vitaux. Je la voyais qui, petit à petit, se décrispait, son visage reprenait des couleurs ... J'activai la fabrication de globules rouges, et elle reprit des couleurs.

Au bout de ces 5 secondes de soins, je l'aidai à se relever, l'endroit transpercé auparavant totalement vierge de toute trace du katana.

Je fixai Sadek dans les yeux.

- Puis-je savoir pourquoi tu as encore tenté de tuer une élève, Sadek ?

Je ne comprenais pas bien ce qui se passait autour de moi. Je sentie juste une main fraîche se poser sur mon front et la voix de Philos prévenante, me prévenant d'une douleur imminante .

Lorsque le katana quitta son fourreau de chair, je dus me mordre la langue pour ne pas hurler, mais des gemissements m'échappèrent.

Philos soignait ma plait et je me sentie revivre.
Il me releva, me soutenant toujours, il s'adressa à Sadek.

J'avais du mal à croire ce que j'entendais.

"Tu l'a compris hein, elle souffre. C'est à toi de rattraper les choses si tu ne veux pas la perdre."

La plaie était totalement refermée, mais le combat m'avais épuisée, je sentie mes jambes céder sous moi. Je fus tentait de m'appuyer sur Philos, mais me décida à tenir bon pour ne pas l'inquiéter. Pourtant je commencer à voir double.

Je me concentrais pour faire porter par le vent ses paroles jusqu'à moi.
" ... Je suis seul... " Ses derniers mots résonèrent en moi comme s'ils étaient les derniers que j'eu à entendre de ma vie. Immédiatement, je me levai et courrai jusqu'à l'arène où je m'assis à ses côtés. Je n'avais pas osé regarder Philos. J'avais honte de ce que Sadek avait fait, malgré moi... Mais il regrettait... Dans ses dernières phrases je vis réaparaître mon Sadek... Assise à ses côtés, un silence de mort s'était installé depuis quelques minutes. Je ne savais que dire... alors une larme coula le long de ma joue, suivie d'une deusième, puis d'une horde toute entière. Je me jettai dans ses bras, en pleurs.

- Sadek je.. je suis désolée... je n'ai pas su... garder mes sentiments enfouis en mon coeur...

Je le serrais contre moi. J'avais tant besoin de lui... En mes mains je sentis alors une énergie intence. Je régénérais Sadek, pas avec ma volonté, mais avec tout l'amour que je lui portais. J'avais eu tellement peur de le perdre...

- 'Redis plus jamais que tu es seul mon ange... lui murmurai-je, entre deux sanglots.

Je soupirai.

- Je pense que tu as enfin compris ... Il t'en aura fallu, du temps, Sadek ...

J'eus un petit sourire. Je me tournai vers Itaku et vis que celle-ci tanguait dangereusement ... Je pestai contre mon manque de vigilance, et lui passai son bras autour de mes épaules, la soulevant légèrement.

- Ne fais pas la fière, je vais avoir l'air malin si je laisse mourir une élève, lui soufflai-je avec un sourire.

Je reportai mon attention sur Sakek, puis lui souris.

- Sache cependant qu'ici, on est jamais seul. Le croire, c'est être stupide. Je suis ravi de voir que tu as su te rendre compte de tout ceux qui étaient autour de toi.

Toujours sur mes genoux, je regardais partir Sadek, qui ne m'avait même pas adressé un "je t'aime"... Ca me faisait un petit pincement au coeur de ne plus l'avoir entendu depuis un long moment, cependant je savais qu'il avait autre chose en tête, et qu'il m'aimait vraiment même s'il ne le montrait pas. Tout s'arrangeait, il avait du mal à réaliser tout ce qui s'était passé, je respectais son souhait de solitude. Je laissais s'évader une larme puis fermai les yeux pour mieux sentir le vent sur mon visage. Etre en accord avec mon élément me faisait du bien, m'appaisait. Je murmurai doucement ces quelques mots...

- Tu seras toujours en mon coeur Sadek, merci pour tout... je t'aimerai toujours mon ange, bonne chance.

... Que je fis porter jusqu'à son oreille par le vent.
Je regardai ensuite Itaku et lui adressai un sourire.

- Merci... pour ton indulgence. ... Je te régénaire un peu ?

Je répondis à la place d'Itaku.

- Elle est juste un peu fatiguée. La guérison accélérée est assez difficile à gérer pour le corps humain. Tu vas d'ailleurs ressentir les effets de fatigue dûs à ton pouvoir d'ici quelques minutes. Je vais m'en occuper, ne t'en fais pas.

Je regardai partir Sadek, assez soucieux. Je n'avais prêté qu'une attention distraite à ses paroles sur Itaku et moi, plus préoccupé par son état.

Je me tournai vers l'Ange de Feu qui, appuyée sur mes épaules, commençait à donner des signes de fatigue.

- Je vais t'amener à l'infirmerie, tu as besoin de repos, lui-dis-je.

Tout le monde avait déserté les gradins, et nous n'étions plus que trois dans l'arène. Je fis semblant de la fixer sévèrement.

- Pas de protestaions mademoiselle.

Je la pris dans mes bras -elle était trop faible pour marcher- et m'adressai à Shinko.

- Je te conseille d'aller te reposer. Sadek a besoin d'être seul, mais il reviendra de lui-même, j'en suis sûr.

Je lui souris, puis partis, amenant Itaku à l'infirmerie pour qu'elle se repose ... Une fois arrivée, je la confiai à plusieurs anges Air qui étaient de garde à ce moment là.

- Ca ira mieux une fois que tu auras un peu dormi, dis-je avec un sourire.