Demain le ciel de Terrae pleurera, mais cette nuit la Lune célèbre le départ du corbeau [pas de réponse]

**Yin** Sam 25 Sep - 10:59

Je me lève doucement dans la nuit, encore à moitié endormie. Je n'ai pas compris ce qui m'a réveillé. J'étends mon esprit autour de moi, par habitude. Mais il n'y a rien à part des gens qui dorment. Je regarde mon réveil, 03h47. Je ne comprend vraiment pas pourquoi je me suis réveillée. Puis je remarque qu'il me manque quelque chose, pas un gros truc, juste un petit détail, mais un détail qui a son importance. Je ne ressens plus aucun contact avec le bracelet de Karasu. Pourtant je suis certaine qu'il ne l'a pas enlevé vu que sinon je le sentirais dans sa chambre ou dans Terrae. Non, c'est juste que je sens son bracelet mais il n'y a rien derrière.
Je me précipite à la fenêtre et l'ouvre en grand mais il n'y a ren dehors, juste la nuit. Un bruit à côté de moi me fait tourner vivement la tête mais c'est juste un vieux corbeau qui me lance un croassement rauque et s'en va plus loin où personne ne l'empêchera de dormir tranquille. Je m'effondre sur le plancher de ma chambre alors que je comprends.
Il est parti sans prévenir personne une fois de plus, il est parti sauf que cette fois c'est sur qu'il ne reviendra pas. Je me met à sangloter sans pouvoir me retenir, comme une idiote. Quel imbécile, dédidemment il aura été idiot jusqu'au bout. Quand je pense qu'il a du penser que sa mort ne toucherais personne ou qu'on ne le pleurerais pas. Demain Terrae sera en deuil c'est sur mais en attendant... Je me remet à la fenêtre, tant pis si je réveille mes voisins en criant.

-IMBECILE DE KARASUUUU !!! JE T'AIME NII-SAAAAN !!!!

Seul le silence m répond mais le vieux corbeau de tout à l'heure lance un croassement qui résonne à mes oreilles avant de s'envoler, sa silouette se découpant sur la lune. Mes larmes brouillent surement ma vue mais un instant j'ai cru voir le corbeau me sourir, comme à une ami. Nikkaï que je vient de réveiller monte sur mon épaule et entrepende de lécher les petites perles salées qui dévalent mes joues. Adieu Karasu, à jamais.