Re: Hello-o

**Philos** Ven 17 Juil - 14:18

Elle posa sa tête dans sa main, puis se releva. Je ne saisis pas tout de son geste, mais une conscience de médecin me poussa à activer mon don discrètement pour savoir si elle allait bien. Je regardai en elle. Une simple chute de tension ? hum ...

- Tu es sûre que ça va ? demandai-je innocemment.

**Léonie** Ven 17 Juil - 15:45

J'étais persuadée que c'était à cause de la chaleur. Il faisait vraiment trop chaud ces derniers temps. J'entendis la voix de Philos me demander quelque chose. Elle me semblait lointaine.

-...

Qu'est-ce qu'il avait dit ? Il fallait que je donne une réponse à peu près potable.

-Oui.

Oui à quoi ? Ma gorge se faisait sèche.

-Je crois que je... vais y aller.

Je me levais en titubant, et me dirigeai vers la porte. Tout commençait à devenir flou.

**Philos** Ven 17 Juil - 15:52

Je la regardai s'éloigner en titubant. Je fronçai les sourcils et la suivis, pour l'empêcher de tomber alors qu'elle titubait. je lui posai la main sur l'épaule.

- Tu n'iras nulle part tant que tu ne me laisseras pas regarder ce que tu as, mademoiselle, lui dis-je doucement mais d'une voix qui empêchait tout refus.

**Léonie** Ven 17 Juil - 16:00

J'inspirais un bon coup lorsqu'il posa une main sur mon épaule. Il voulait que je m'évanouisse ou quoi ? Mon mal de crâne augmenta. J'avais l'impression d'avoir un énorme poids sur la tête.

-ça va aller Philos, fis-je fermement même si son ton ne laissait aucune place au refus.

J'avais involontairement son prénom. J'eus l'impression que mes jambes se dérobaient sous mon poids. Pas maintenant ! C'était le mauvais moment et le mauvais endroit avec la mauvaise personne, et tout ça à cause de ce temps de malheur. Je déteste la chaleur !

**Philos** Ven 17 Juil - 16:18

Je soupirai, et, soudain, passai ma main sous ses genoux pour la prendre finalement dans mes bras. Je la portai jusqu'à une chaise où je l'y assis de force.

- Non, ça ne va pas, râlai-je. Ne me prends pas pour un imbécile.

Je la regardai, puis approchai ma main de sa tête. Je posai délicatement mes doigts sur sa tempe, et fermai les yeux, laissant affluer mon pouvoir doucement.

- Je vais régler ce problème, dis-je en la regardant dans les yeux. Ne t'en fais pas.

**Léonie** Ven 17 Juil - 16:25

Des larmes me montèrent aux yeux. J'étais si faible que ça ! Je sentis mon corps se soulever puis se reposer sur un objet. Des doigts se posèrent sur mes tempes.

Étais-je si faible ?

J'écartais sa main instinctivement.

-Non ! Je peux... me soigner toute seule !

Des larmes coulèrent sur mes joues. Si faible... Je ne suis qu'une idiote, oui !

-Excusez-moi... pour ça. Mais je ne peux pas vous laisser faire ça.

Je fermais les yeux. Ils ne me servaient à rien, ma vue se brouillait et mes larmes ne m'aidaient pas.

**Philos** Ven 17 Juil - 16:50

Je regardai Leonie fondre en larmes. Quel abruti je faisais !

- Je comprends, soufflai-je doucement, ne sachant pas trop quoi faire.

Je lui tendis un mouchoir.

- Prends au moins ça pour sécher tes larmes, lui dis-je. Je n'aime pas voir une femme pleurer sous mes yeux.

**Léonie** Ven 17 Juil - 16:56

Je rouvris les yeux et vit un mouchoir face à moi. Je le saisis, essuyant maladroitement mes larmes qui n'avaient pas lieu d'être mais qui ne voulaient pas arrêter de couler.

-Merci...

Je restais muette. Ma voix était légèrement tremblante. Mes cheveux cachaient mon visage honteux à Philos.

-Je peux y aller ? demandai-je après un certain temps.

**Philos** Sam 18 Juil - 12:17

Je lui souris-faible tentative pour la rassurer.

- Bien sûr.

Je soufflai ensuite :

- Je suis désolé de ne pas pouvoir t'aider.

**Léonie** Dim 19 Juil - 18:47

Je pris mon courage et me levai. Pied gauche pied droit, ne pas s'arrêter, tout droit. Je n'avais pas entendu ce qu'il avait soufflé. J'espérais ne pas avoir à revoir ce bureau durant un certain temps, ni même Philos. Ce n'était pas sa faute, juste la mienne. J'ouvris la porte maladroitement et marchai jusqu'à ma chambre, me reposer avec un ventilateur soufflant sur moi.

**Philos** Lun 20 Juil - 21:31

Je regardai Leonie partir, soucieux. Je me remis à mon bureau pour continuer mon travail, mais ... une impression me tracassait et m'empêcha de me concentrer pendant bien du temps... Énervé, je cessai bientôt mes activités pour prendre l'air. J'avais besoin d'analyser cette rencontre singulière ... oui, singulière.

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