Et le petit lapin oublia ses saisons. [Philos <3]

**Violette** Lun 30 Nov - 9:48

Quelle stupide idée dites moi.
J'aurais penser que mon subconscient s'en serait charger. Je pensais qu'il arrivait à faire de choix anodins, des choix d'une astuces & d'une logique exemplaire.
Sortir dehors en petite robe la nuit alors que l'hiver est à nos portes est une chose stupide.
Sortir dehors en robe blanche alors que l'ennemi à déjà franchis nos portes est loin d'être stupide. C'est suicidaire.
Certains lapins ont un pelage qui change aux grées des saisons pour éviter les prédateurs.
Blanc quand la neige recouvre la terre.
Brun quand le soleil la fait fondre.
Aujourd'hui j'étais un petit lapin qui avait oublié de regarder son calendrier.
Je tentais de traverser la cour sans me retrouver museau contre museau face à un ennemis au flaire trop performant... Enfaite qu'importe le flaire de mon ennemi, je ne voulais croiser personne, n'importe qui aurais pue me sauter dessus, m'achever & me dévorer.
Je mourais de peur...
Et le seule moyen de me rassurer que j'avais trouver c'était de me comparer à un petit lapin blanc. Les lapins ça courent vite & dans les documentaires ça échappent à leurs prédateurs des fois ?...
Je continuais à traverser discrètement ce lieu qui quelle que heures plus tôt était une ballade idéale pour rencontrer des gens sympathique. Je me fis repérer.
L'aigle fondit sur le petit lapin. L'aigle étant ici une lame de vents envoyer à pleine vitesse. Je roulais à terre pour éviter avant de me relever & de détaler. Je me terrais plus loin entre des buissons. J'attendis. Au bout de quelques instants je me relevais, trop curieuse pour rester cacher.
J'aperçus une ombre. Je poussais un cri, restant tétaniser.
Stupide réflexe.

**Philos** Lun 30 Nov - 21:25

Alors que j'allais rejoindre Zane, juste après avoir quitté Storm qui partait se battre, j'entendis un cri. Un cri que je ne fus pas le premier à reconnaître ... C'était un cri de terreur.
" Et c'est Violette" ajoutai-je mentalement.
Je fis volte face pour courir vers Violette, tâchant de repérer où elle était.
Je le repérai enfin.
Et je pris possession de sa conscience sans qu'il ne puisse résister, poussé par une force inconnue. Je vis Violette, prise à la gorge, par un air qui, la main chargée d'une lame de vent, allait l'achever.
Dans la pénombre, elle ne saurait pas nous différencier, Philos et moi.
Je fus plus rapide que l'air, et je me retrouvai un millième de seconde plus tard avec mon bras enfoncé dans sa cage thoracique jusqu'au coude.
Et une chemise de foutue, une.
Il tomba au sol, sans vie, tandis que je rattrapais Violette, que je gardai dans mes bras. Je m'efforçai de rendre ma voix la plus calme, douce et niaise "Hé !" que possible.

- Tout va bien ?... soufflai-je.

**Violette** Mer 2 Déc - 9:57

Quand on dit que la curiosité perdra toujours le commun des mortels...
Tout c'était passer si vite. J'avais crier & je m'étais retrouver propulser contre un tronc derrière mois. Avant même que je ne pense à m'enfuir, il était déjà là à m'étrangler. Je voyais sa main & l'imaginais parfaitement traverser ma poitrine. Je m'étonnais de pas pousser un cri quand le sang jaillit. Était-je déjà morte ? Mon ennemi tomba à terre alors que je restais parfaitement droite. Des bras m'attrapèrent, je me blottis contre eux.
Le petit lapin n'était pas mort...
Alors qu'était ces choses qui ruisselait sur mon visage si se n'était du sang ?... Des larmes.
L'aigle gisait à ces pieds...
On m'avait sauvé. Il m'avait sauvé.
L'ange le serrait contre lui.
Pourvue que ce sois lui. Ça ne pouvait être que lui ! Je voulais que ce sois lui.
J'entendis sa voix calme. Alors pourquoi mon cœur continuait il à battre si vite si ce n'était pas lui ? Je n'arrivais pas à voir son visage, même la lune & les étoiles avaient abandonner l'ile & ses cadavres.
- Il est mort... ?
Lui répondis-je, un ton mêlant le dégout, la culpabilité & le soulagement.
Le petit lapin n'aimait pas voir la mort...

**Philos** Ven 4 Déc - 23:34

Je la serrai plus contre moi, sentant son parfum à pleins poumons, cherchant à la rassurer par ma présence. Elle semblait tellement affolée, tellement terrifiée ...

- C'est fini. Il ne te fera plus rien ... dis-je simplement. Plus rien ... répétai-je, la berçant contre moi avec douceur.

Je voulus enfouir mon visage dans ses cheveux, mais me contins in-extrémis, par un effort de volonté qui m'étonnait moi-même. Je me contentai de l'éloigner du cadavre, je me contentai de l'éloigner de la Mort qui s'accrochait à mes pieds avec un désespoir presque risible.

**Violette** Sam 19 Déc - 19:09

La gorge serrée, les larmes ruisselantes, le sang tachant mon visage, je le regardais. Toutes ses paroles, je les croyaient, elles me rassuraient. Chacun de ces mots plongeaient dans ma poitrine, réchauffant doucement mon coeur glacé par la peur. Son parfum pénétrait doucement mon être, l'enivrant...
Il fallait que ce soit Lui.
Je contemplais ces traits, ces yeux, ces lèvres, tous ce qui le fessait Lui, tous ce qui je ne pouvais voir...
Je levais une main tremblante & la déposais sur sa joue.
Mes lèvres tremblantes murmuraient.
- Il faut que... il faut que tu lui dises... que...
Ce ne pouvait être que Lui...
- Je t'aime.
Ce ne pouvais être que Lui.

**Philos** Dim 20 Déc - 13:51

Ces trois petits mots me frappèrent en plein cœur. Ces trois petits mots que jamais personne n'avait voulu me dire, que je ne voulais plus parce que je n'y croyais pas, ces trois petits mots que j'aimais écraser sous ma semelle, ces trois petits mots me paralysèrent, me tétanisèrent tout entier.
Violette dans mes bras, je fixais l'horizon noir. Je fixais l'horizon noir sans rien y voir, parce que sa lumière m'empêchait de discerner toute chose, toute silhouette.
Se produisit alors quelque chose que jamais je n'aurais pu imaginer.
De mes yeux écarquillés roulèrent des larmes translucides et chaudes.
Je me mis à pleurer en silence, sans savoir si elle le verrait. Je resserrai ma prise sur elle, ne voulant pas la faire partir, ne voulant pas faire partir son parfum, sa présence, sa voix, sa peau, son corps ... Voulant la garder toute entière pour moi.
Au bout de quelques instants, je ne tins plus et enfouis ma tête dans ses cheveux, mon nez caressant doucement la peau de son cou, puis mes lèvres. Je me détachai d'elle promptement, conscient de mon geste.
J'eus le malheur de croiser son regard, ses prunelles grises rencontrant les miennes comme dans une pluie d'étincelles. Mon ventre se tordit, entre douleur et bonheur. Je la serrai plus fort contre moi encore, amenant son visage au plus près du mien.

- Ne t'avais-je pas dit qu'il fallait que tu m'oublies ?...

Un sourire éclaira mon visage, un vrai sourire, éclairé seulement par la nuit et par ses yeux.

- Tu es incorrigible ... soufflai-je avant de l'embrasser tendrement.

**Violette** Lun 21 Déc - 4:01

Ce n'était plus que Lui.
Plus que lui face à moi. Plus que lui dans la nuit. Plus que lui au milieu de ses cris. Plus que lui au milieu de ses pleures. Plus que lui au milieu de ce sang. Plus que Lui...
Plus rien n'avait de sens. Plus rien... excepté Lui. Ces yeux, ces lèvres. Son sourire...
Si beau... si lumineux... si irréelle...
Ce n'était pas un ange qui se tenait sous mes yeux. Non... les anges se seraient vendue pour lui ressembler. Les anges, les dieux.
Il était si irréelle, mais pourtant mes doigts sentaient sa chair, la chaleur de son sang circulant dans sa joue.
Je ris, comblée. Comblée par cette vision. Par Lui. Par son sourire.
Juste un baiser, que je voulus infinis. Infiniment tendre, infiniment beau. Infinis.
Ses cheveux sous le charnue de mes doigts.
Sa peau contre la mienne.
Ses perles de verre s'échappant de ses yeux rejoingnant le courant de mes larmes.
Ses lèvres si douce, si vivante, si belle.
- Amoureuse...
Corrigeais-je dans un murmure.
Mes paupières restaient closes. Mes lèvres restaient accrochées aux siennes. Mes doigts restaient mêlés à ses cheveux.
Nos larmes unis.
Je ne vivais plus que pour lui. Plus que pour une chose.
Son sourire.

**Philos** Lun 21 Déc - 15:52

Mon sourire se joignait au sien à mesure que nos lèvres restaient unies sous la lune et les étoiles qui fuyaient, silencieuses, vers un ciel moins taché de sang. je finis par me détacher de ses lèvres au goût de cerise, posant mon index sur ses lèvres.

- Totalement folle, la corrigeai-je de nouveau avec un sourire éblouissant. Totalement folle, soufflai-je en posant mon front contre le sien, inspirant son parfum à plein poumons.

Un léger rire m'échappa, un rire qui prit en intensité, tandis que je la prenais dans mes bras pour la faire légèrement tourner autour de moi, avant de la serrer à nouveau dans mes bras. Mon visage heurta quelque chose de froid au niveau de sa poitrine. J'y vis mon collier, levai le regard vers elle.

- Tu le portes encore ?...

J'embrassai doucement la parcelle de sa peau juste à côté du pendentif.

**Violette** Mar 22 Déc - 2:55

Plus que je ne l'entendis, je sentis son rire. Caressant mes lèvres, frôlant ma peau, se nichant au fond de ma poitrine.
Les larmes continuant à rouler sur mes joues.
Mais ce n'était plus des larmes de désespoir. Ce n'était plus des larmes de peur. Ce n'était plus que de larmes de bonheur.
Des gouttes d'Amour pur.
Je n'osais pas les sécher.
Je sentis ses lèvres près du pendentif de cristal. J'embrassais ses cheveux.
- Tu m'avais dis de le porter. Je ferais tous se que tu me diras.
Je repensais à cette nuit...
- Mais je t'en supplie... Ne me demande pas de t'oublier.
J'embrassais tendrement son front.
- J'en mourais.
J'embrassais délicatement ses paupières. Ses larmes.
Une si belle chose résonnait à présent en moi...
Son rire.

**Philos** Dim 10 Jan - 0:39

J'eus un soupir, entre soulagement et frustration. Je soufflai doucement :

- Ne meurs pas ... Sinon je te tuerai.

J'eus un léger rire, avant d'embrasser son cou avec douceur, respirant à plein poumons son parfum.

- Mais ne fais pas tout ce que je te dis ... Ce que j'aime chez toi c'est qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre. alors si jamais je savais ce qui allait se passer avant ... Cela serait .. Vraiment dommage ... articulai-je entre mes baisers.

**Violette** Dim 10 Jan - 3:27

- Jamais.
Murmurais-je.
- Jamais...
Je frissonnais à chacun de ses baisers. Je sentis mon cœur battre plus vite au sons de sa voix. Je m'entendis rire à ses paroles.
- Tu es bien exigent...
Je finis par poser ma tête sur son épaule & doucement je me mis à rêvasser contre lui.
Le froid ce remis à mordre mes jambes, mes bras & mon visage, me ramenant brutalement à cette lourde réalité. Celle que j'avais quitté pour rire, pour être heureuse, pour aimer. Au milieu du chaos...
Doucement mes lèvres se mirent à fredonner une chanson #°.

J'avais envie d'être égoïste...
Je ne le voulais plus que pour moi.
Je ne voulais plus quitter mon bonheur, si loin, si longtemps.
Je ne voulais plus retourner dans la réalité de la nuit.
Je voulais le voir rire, pleurer, sourire avec moi...
Je ne voulais que l'aimer.

**Philos** Lun 11 Jan - 18:39

Ses frissons accompagnèrent sa douce mélodie fredonnée au gré du vent. Alors que ses frissons la ramenaient à sa réalité, son chant me ramena à la mienne ... à la Sienne.
Le hurlement du Loup avait résonné depuis trop de temps déjà ... Le danger courait sur l'île, derrière chaque tronc, chaque rocher, dans chaque ombre ... Je secouai doucement la tête, serrai Violette plus fort contre moi, avant de l'embrasser doucement. Je me détachai d'elle pour souffler :

- Je dois partir. Un vieil ami compte sur moi... Pour retrouver un frère.

J'eus un léger sourire. Je parlais de Philos, qui avait choisis de s'endormir quelques temps, m'accordant sa confiance. Je posai mes lèvres sur son front.

- Pars au Refuge sans attendre. C'est le seul endroit sûr. Cache toi, mais fais attention dans la forêt. Si tu as besoin de moi ...

Je touchai le cristal noir qui rayonna doucement au contact de mes doigts. Je levai de nouveau le regard vers elle.

- J'accourrai aussi vite que possible. Mais ne prends pas de risques inutiles... soufflai-je.

**Violette** Dim 31 Jan - 1:01

Je paniquais. Il allait me laisser seule. M'abandonner...
Je m'agrippais à lui, m'apprêtant à le supplier de rester. Non de m'emmener. Loin. Très loin.
Non !
Je me reculais d'un pas & lui adressait un petit sourire.
Il ne fallait plus que je sois comme ça, comme avant.
On mourrait sur cette ile & la seule chose que je voulais c'était être heureuse. Prendre tout le bonheur des autres pour en faire le mien.
Non, je n'étais plus comme ça.
- Alors dépêche toi...
Murmurais-je.
Mes doigts se refermèrent sur le cristal alors qu'il venait de retirer les siens, espérant capturer une partie de lui.
- Je serais une petite fille sage.
Je me penchais, pour une dernière fois embrasser ses lèvres.

**Philos** Mar 2 Fév - 22:57

J'essaye de ne lui rendre que son baiser, mais peine perdue. Ma main glisse dans ses cheveux, mon bras l'attire à moi dans une étreinte brusque et violente. Mon corps se soude au sien comme si rien ne pouvait désormais les détacher.
Je décolle mes lèvres des siennes, haletant, la regarde dans les yeux, avant de souffler :

- N'oublie pas que tu es à moi, dis-je.

Je la regarde, elle et ses lèvres, elle et ses yeux, une dernière fois. Je la regarde, mais je finis par me détacher d'elle dans un souffle.

Je disparais dans la nuit.

Ombre entre les ombres.

Plus sombre que la nuit elle même.

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